26 et 27 janvier 2024 - Annonay
2 Jours, 3 documentaires
Vendredi 26 janvier
- 20h Revenir à Montluc
En présence de la réalisatrice Béatrice Dubell
Samedi 27 janvier
- 14h 143 rue du désert
- 17h Le jardin de la Laiterie
En présence du réalisateur Marc Weymuller
Salle des fêtes d’Annonay
Entrée : participation volontaire juste et nécessaire
Revenir à Montluc
Documentaire de Béatrice Dubell – 2023 – 70 min
Vendredi 26 à 20h en présence de la réalisatrice
Âgée d’à peine vingt ans, Claudie Duhamel s’engage dans un réseau de soutien au FLN, pour l’indépendance de l’Algérie. Elle est arrêtée en novembre 1960 et incarcérée dans la prison lyonnaise de Montluc. Convoquant la difficile mémoire de son incarcération, Claudie Duhamel témoigne.
Au fil de son récit, se dessine le portrait d’une femme qui, par-delà les années, reste une militante fidèle à ses idéaux humanistes. Les questions morales et politiques que pose son engagement résonnent aujourd’hui encore. Des femmes et des hommes ont su prendre position dans cette guerre, au nom d’un idéal de justice que contredisait la colonisation. Leurs récits sont nécessaires. Ce sont les pierres angulaires d’une reconstruction mémorielle plus inclusive.
Extraits, bande annonce, note d’intention, indications
143 rue du désert
Documentaire de Hassen Ferhani - 2020 - 100 min
Samedi 27 à 14h
En plein désert algérien, dans son relais, une femme écrit son Histoire. Son trône est une chaise en plastique. Mais de là, Malika voit loin. Sexagénaire corpulente, portant djellaba et foulard, la reine a son royaume : une buvette dans le désert algérien, au bord de la nationale 1, à 900 kilomètres de la capitale. Elle accueille, pour une cigarette, un café ou des œufs, des routiers, des êtres en errances et des rêves… Elle s’appelle Malika.
Le jardin de la laiterie
Documentaire Marc Weymuller - 2023 - 86 min
Samedi 27 à 17h en présence du réalisateur
Nichée au pied de la ville bretonne de Fougères, la laiterie Nazart s’est développée pendant plus d’un demi-siècle dans un îlot de verdure. C’était une entreprise familiale où la qualité des relations humaines et le plaisir de travailler ensemble ont toujours primé sur l’intérêt personnel des patrons. Un modèle malheureusement condamné à disparaître.
Bien des années se sont écoulées depuis et pourtant, chaque mercredi, d’anciens salariés de la laiterie continuent à se retrouver pour entretenir le jardin potager qui alimentait jadis la cantine de leur entreprise. Les liens qui les unissent se désagrègent moins vite que les bâtiments. Les souvenirs demeurent.
Portés par une mémoire commune qui résiste, ils se retrouvent, saison après saison, et se réconfortent dans cet endroit ouvert sur le miracle de la vie où chacun peut exprimer son besoin profond d’humanité, en marge du monde qui court. La laiterie a fermé, mais l’aventure humaine continue.