Florian Geyer

Après des études de géographie et la co-réalisation d’un premier documentaire Culture du risque en 2002, Florian Geyer rejoint l’École de cinéma anthropologique de Nanterre fondée par Jean Rouch. Il réalise ensuite plusieurs documentaires dont Soufre en 2004 qui montre 24 heures de la vie d’un porteur-mineur de soufre en Indonésie. Il participe également à la revue documentaire Cut up pour Arte avec des documentaires de très courtes durées et prend part à des expériences de Webdocumentaires.

Antoine Rigot

À 16 ans Antoine quitte l’école pour celle du Cirque Fratellini-Étaix. Au cours de sa formation d’acrobate burlesque, il monte sur le fil d’Agathe sa future compagne. Ils créent un duo sur fil, participent à différents spectacles et créent leur Cie, Les Colporteurs. En 2000, un accident de la vie rend Antoine paraplégique. Il ne lâchera pas son métier. Dix ans plus tard, Guillaume Kozakiewiez partage trois ans de sa vie pour réaliser son film.

Pascal

Personnage du film "Vivant !".

Près de Charleroi, Colin vit seul avec sa mère dans une maison insalubre qui s’effondre chaque jour un peu plus. Face à la misère, il écrit avec ses potes, dans sa chambre, devenue pour l’occasion une « maison de jeunes » improvisée.

Tant que cette maison résiste, ils ne traîneront pas dehors. Tant qu’ils écrivent ensemble, ils ne tomberont pas.

Diffusion : Andana Films

Miguel, 17 ans, tombe dans la boucherie après un échec scolaire. Fils d’immigrés portugais, il est à l’opposé de l’image que cherchent à perpétuer les bouchers. Au programme de son apprentissage, à l’école et en boutique, une « rééducation » quasi militaire : port de l’uniforme, polissage du langage… Miguel devra surmonter différentes épreuves pour être admis.

Un film à montrer de toute urgence à des jeunes désabusés et désespérant de leur avenir.

En présence du réalisateur Florian Geyer

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Diffusion : Quark Productions

Igor et Luba sont comédiens au théâtre de Saratov. Au moment des fêtes de fin d’année, ils gagnent de l’argent en allant de maison en maison, déguisés en Père Noël et en Petite Filles des Neiges. Selon la tradition, après la distribution des cadeaux aux enfants, ils passent un moment avec la famille.

Dans ce documentaire très scénarisé et mis en scène, on a le portrait d’une société russe en perte de repères, tout en petites touches qui se superposent et s’entrecroisent.

Diffusion : .Mille et Une. Films

Dans une grande ville moderne de l’Inde, une famille d’acteurs perpétue depuis 128 ans une tradition théâtrale ancestrale. Les soixante-cinq membres de la famille Surabhi, y compris les enfants, jouent des pièces qui mêlent les légendes indiennes, du Mahabharata aux facéties et aux merveilles d’un théâtre populaire. Histoires extraordinaires qu’ils racontent avec une incroyable inventivité et beaucoup d’enchantement. Le documentaire s’immerge dans le quotidien des Surabhi qui vit au rythme de son théâtre. S’en dégage une belle énergie.

Diffusion : l’œil sauvage

Annexée par la Russie après la deuxième guerre mondiale, peuplée par des colons venus de Russie ou des états baltes, la région de Kaliningrad est aujourd’hui une enclave russe au sein de l’union européenne, entre la Pologne et la Lituanie. Aujourd’hui, après le déclin de l’empire soviétique, la nature semble vouloir reprendre ses droits sur l’homme.
Cette terre triste, à l’abandon, oubliée de la « mère patrie », se métamorphose en des paysages à la beauté envoûtante où les enfants laissés à eux-mêmes, inventent ensemble, dans des lieux désertés par leurs parents, un univers de jeux et une société utopique à la limite du fantastique .

Diffusion : Documentaire sur grand écran

Le cinéaste a l’idée folle et drôle de nous emmener sur un aérodrome, avec un groupe de cinq hommes qui vont s’initier courageusement ou fébrilement au saut en parachute. On suit les cours d’un instructeur inflexible, les mises en garde de tout geste fatal, les simulations et mises en condition physique qu’il faut effectuer avant d’être projeté d’un avion à 4000 m d’altitude … Nous gagne peu à peu le mélange de peur et de courage que le saut dans le vide procure à ces apprentis. En même temps nous apprenons ce qu’ils ont éprouvé à l’annonce de leur séropositivité : la sensation de se retrouver en chute libre, le souffle coupé, et la difficulté à se conformer aux protocoles qui pourraient les sauver …
Le film illustre la vie que les séropositifs ont conquise en vingt ans de trithérapie : une vie bordée par un gouffre, mais calme et sereine, et avec laquelle cette thérapie de groupe par le saut dans le vide, dialogue de façon étonnamment riche. La mise en scène documentaire de Vincent Boujon nous met au plus près de ces héros qui luttent pour vivre, avec un sens aigu du cadre, du rythme et de la dramaturgie.

En présence de Pascal membre du groupe des cinq

Site du film
Diffusion : Andana Films

Dans une ferme ingrate, sur l’île de Béniguet, au large de la pointe du Finistère, vivent un couple avec une petite fille et huit ouvriers agricoles engagés à l’année pour récolter le goémon riche en iode. Yannick Bellon, alors jeune réalisatrice de 24 ans fait trois voyages entre 1945 et 1947 pour filmer l’âpreté de ce travail.
Le film montre la beauté et la profondeur des paysages qui contrastent avec l’atmosphère oppressante qui règne sur l’île.

Ce documentaire trace d’une manière très fine la trajectoire de 3 jeunes, mineurs, originaires d’Afghanistan, de Guinée et de Syrie, non-accompagnés, habités par l’espoir d’un avenir meilleur en Europe.
Fattah, 16 ans, veut étudier en Europe et enchaîne les heures de travail clandestin en Turquie pour payer son voyage. Mamadou, 18 ans, essaie de poursuivre son travail et ses études, en dépit de son statut de sans-papiers et lutte contre l’expulsion après 4 ans en Belgique. Saleh, 11 ans, attend que ses parents soient autorisés à le rejoindre depuis la Syrie.
Le film nous entraine dans leur quotidien, entre espoir, attente et désillusion. Avec ces regards et destins croisés que nous offre « The art of becoming », l’occasion nous est donnée de nous rappeler cette évidence trop rapidement écartée : ceux que l’on nous présente uniquement sous la forme de statistiques ou sous la casquette de fraudeur sont des êtres humains, avec leurs vies, leurs parcours, leurs angoisses et leurs espoirs. Au final, leurs aspirations diffèrent peu de celles des autres jeunes.

Site du film
Diffusion : Clin d’œil films

En 2000, Antoine Rigot, funambule virtuose, perd l’usage de ses jambes. Plutôt que de s’éloigner de la scène, il se bat pour remarcher et retrouver sa place au sein du cirque. Il apporte une présence poétique dans des spectacles centrés sur lui et son corps cassé ...
Dans ce documentai­re, Guillaume Kozakiewiez filme son quotidien, le regarde s’interroger sur le sens de l’équilibre. Et renaître artistiquement. Outre cette formidable leçon de vie et les paroles justes d’Antoine Rigot, on retient de ce documentaire sans affectation, sans pathos, des séquences fortes, l’éclairage des corps, le travail de l’artiste avec une troupe de jeunes apprentis, où les frontières s’effacent bientôt entre valide et invalide. Ce documentaire émouvant diffuse un message d’espoir humain et touchant.

Diffusion : Zeugma Films

Portraits de Vie 2015 - 4ème édition

Dépliant Programmation Portraits de Vie 2015