Du Paris de l’après-Charlie aux élections présidentielles, une traversée nocturne aux côtés de jeunes qui ne dorment pas : leurs rêves, leurs cauchemars, l’ivresse, la douceur, l’ennui, les larmes, la teuf, le taf, les terrasses, les vitrines, les pavés, les parents, le désir, l’avenir, l’amnésie, 2015, 2016, 2017 : l’époque.


Projection en présence du réalisateur

En 1972, le graphiste suisse Jean Widmer invente les premiers panneaux d’animation touristique et culturelle qui seront implantés sur le réseau autoroutier. Solidement rivés au sol le long des autoroutes, des panneaux gigantesques jalonnent le territoire français. Tels les pièces d’un puzzle, ils composent l’image d’un pays. Il s’agit d’images incontournables, évidentes et réfléchissantes dans lesquelles certains acceptent de se reconnaitre, où d’autres ne se retrouvent pas.

Débat à l’issue de la projection animé par Éloïse Leblanc psychologue
 spécialiste des troubles du spectre autistique

Un documentaire étonnant, qui nous happe dès la première séquence et nous entraîne une heure et demie durant dans le sillage tumultueux d’Aurélien, en quête d’une parole qui se cherche avec obstination et qui se trouve par instants de façon saisissante.

Héritier d’une pratique paternelle, Marc consacre l’essentiel de son temps à sa passion : "Je vis au pays des sons". Cette quête existentielle l’a conduit à s’enraciner à la lisière d’un massif forestier, dans les Vosges, et à y fonder famille. À la tombée du jour, il camoufle ses micros dans un sous-bois, déclenche la prise de son, puis s’éloigne jusqu’à se fondre dans la nature. Toute la nuit, le dispositif capte des ambiances sonores : souffles, cris, chants, grattements...

Sur le chantier naval de Port Lavigne, à Bouguenais, en Loire-Atlantique, le réalisateur Bertrand Latouche répare le bateau sur lequel il s’est installé avec sa fille. Il partage sa vie avec une petite communauté de nomades qui se sont lancés dans la restauration de leurs embarcations.

On s’imagine une vie. Et puis non. Ça se passe autrement. Le tout est de continuer à rêver. Réunis comme les membres d’un même équipage, des hommes, une femme, et une jeune fille regardent le lointain depuis leurs bateaux à terre. Ils se sont liés d’amitié en attendant, tôt ou tard, de pouvoir à nouveau larguer les amarres. Mais ils ne sont pas pressés. Ils sont déjà partis.

"Carré 35 est un lieu qui n’a jamais été nommé dans ma famille ; c’est là qu’est enterrée ma sœur aînée, morte à l’âge de trois ans. Cette sœur dont on ne m’a rien dit ou presque, et dont mes parents n’avaient curieusement gardé aucune photographie. C’est pour combler cette absence d’image que j’ai entrepris ce film. Croyant simplement dérouler le fil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une porte dérobée sur un vécu que j’ignorais, sur cette mémoire inconsciente qui est en chacun de nous et qui fait ce que nous sommes."
Éric Caravaca

Ces deux sœurs skieuses de compétition forment un duo singulier sur les pistes qu’elles descendent à plus de 100 km/h. Éléonore, malvoyante, a pour seul guide la voix de Chloé, sa sœur aînée. L’enjeu ce n’est pas seulement celui de la compétition, des jeux olympiques d’hiver, de la médaille espérée après 4 années d’entrainements et de sacrifices. L’enjeu c’est aussi cette relation de confiance qui unit les deux sœurs, ce lien familial qu’il a fallu réinterroger à force de travail et de ténacité.

Entre 1947 et 1952 plus de 500 villages palestiniens ont été vidés de leur population palestinienne chrétienne ou musulmane. La plupart de ces villages ont été détruits, totalement rasés ou plantés d’une végétation non adaptée au climat, pour effacer toute trace de la présence palestinienne. Les noms ont été modifiés, certains disent que des milliers de livres de géographie auraient été détruits.

Projection en présence de la réalisatrice